Physalis, le superfruit exotique: Découvrez comment il révolutionne les pâtisseries!

par adm

Connaissez-vous le coqueret du Pérou, cette plante aux appellations multiples et aux fruits exquis ? Aussi nommée groseille du Cap ou prune des Incas, cette espèce semi-rustique originaire d’Amérique du Sud se distingue par son élégance et sa délicatesse. Adaptée à des climats plus cléments, elle est souvent cultivée comme annuelle dans des régions où les hivers sont rigoureux. Son introduction en France remonte à 1878 via la Nouvelle-Calédonie, où elle fut d’abord réservée aux jardins botaniques. Son nom, dérivé du grec « physao », signifie « enfler » et fait référence à son calice unique qui se gonfle pour protéger le fruit. Plante buissonnante, elle rappelle un plant de tomate et produit des fruits jaune orangé enfermés dans un calice membraneux qui s’ouvre majestueusement à maturité.

Portrait botanique du coqueret du Pérou

Morphologie et floraison

Le coqueret du Pérou se caractérise par un port étalé, touffu, avec des tiges pouvant atteindre 1,5 mètre de hauteur. Ses grandes feuilles caduques, en forme de cœur et de couleur vert argenté, ajoutent à son charme. Chaque été, la plante se pare de fleurs jaunes ornées de taches brun foncé, préfigurant l’arrivée des fruits savoureux vers la fin de l’été.

Les fruits : un trésor gastronomique

Les fruits du coqueret du Pérou sont une véritable invitation à la gourmandise. Riches en béta-carotène et vitamines C, B et A, ces petites baies sucrées et acidulées offrent des saveurs qui rappellent la mangue, la groseille et même la noix de coco. Ils se dégustent frais, séchés ou en confitures, et décorent à merveille les pâtisseries.

Culture et entretien

Conditions de croissance

Privilégiant les expositions ensoleillées et abritées des vents, le coqueret du Pérou est peu exigeant en matière de sol. Il prospère dans un terrain neutre, enrichi de compost et bien drainé.
Semis : En mars, dans un endroit chaud (minimum 18°C).
Plantation : À mi-mai, une fois les risques de gelées écartés.

Soins saisonniers

Pour maintenir le bien-être de cette plante, un arrosage modéré et un paillage pour garder le sol frais sont conseillés. Un support peut aider à contenir son port étalé, et une taille des pousses secondaires favorisera une meilleure fructification.

Ennemis naturels et maladies

Le coqueret du Pérou est robuste face aux maladies et aux parasites, bien que les aleurodes et les pucerons puissent parfois s’y intéresser. Des précautions simples comme une bonne aération de la plante et un entretien régulier suffisent à prévenir ces désagréments.

Le coqueret dans le jardin

Associations et rotations

Cette plante peut être associée à diverses cultures et se prête aussi bien à la culture en pot qu’en pleine terre. Toutefois, elle a tendance à épuiser le sol, aussi est-il recommandé de ne pas replanter au même endroit avant plusieurs années.

Variétés et espèces proches

Le genre Physalis comprend plusieurs espèces dont certaines sont comestibles comme le tomatillo ou la cerise de terre, tandis que d’autres, telles que l’amour en cage, sont principalement ornementales. Chacune de ces variétés a ses particularités et offre des options intéressantes pour les jardiniers en quête de diversité.

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